LA SUBTILITÉ
La subtilité c’est avant tout un art, celui qui dans des voiles transparents ondule et s’entrecroise… celui qui danse dans les souffles du temps, errant dans des couloirs de hasard.
C’est l’accord, l’éclaircie qui se dépose d’abord comme une accalmie au bord du cœur.
La subtilité c’est le raccourci qui se faufile vers la pudeur, l’arôme qui se répand dans des vapeurs de finesse qui n’ont rien de futile, qui n’ont rien de faiblesse.
C’est un silence qui embellit le regard, une fleur de coton qui se réchauffe sous la raison, puis repart.
La subtilité c’est l’élégance.
L’équilibre, l’harmonie et la balance.
C’est un zeste d’intelligence vive qui sait saisir l’instant et le reste… l’instant et les miettes.
Peu importe si elle en abuse, puisque que jamais elle ne ruse.
Secret d’un mystère divin qui sommeille et se cache sans forcer le destin, elle est satin, duvet d’hirondelle… elle est cette douceur rebelle qui s’éloigne dans le matin.
Parce-que la subtilité est brodée de majesté… elle ne demande pas ce qu’elle se sait incapable de donner.
Comme une touche de parfum dans un creux de peau tiède, un mouvement de doigts plein de grâce ou un sourire qui naît au coin des lèvres… elle est petite sœur de la simplicité, jamais encore égalée au Panthéon des plus belles personnalités.
Elody