LE MAL NE PEUT SE RÉPANDRE
Sans volontés, sans vie, sans messagers, le mal ne peut pas se répandre… il n’en a aucune possibilité.
Sans publicités, sans images, sans messages, le mal ne peut pas s’étendre.
Si personne ne lui laisse la parole, il s’effondre… tout simplement parce que les humains aspirent au bonheur et non à la tombe.
Les mauvaises nouvelles agissent sur nous comme autant de poisons qui pourrissent notre intérieur, qui l’anéantissent de peurs, d’angoisses multiples qui nous plongent dans une inévitable torpeur.
Ne plus lui laisser de mèche pour nous détruire, c’est déjà désamorcer les bombes de son envie de nuire.
Tous les jours on nous montre combien le monde est sombre, sans remplacer les mauvaises nouvelles par les plus belles, par des exemples de ceux qui ont réussi à créer la bonté, malgré toute l’adversité.
Bien sûr nous avons besoin de savoir ce qu’il se passe, nous tenir informés.
Mais pour commencer à vivre, nous avons aussi besoin de voir que les choses avancent, qu’il existe des espaces où elles s’enchantent pour nous donner le courage de le prendre et de nous lancer… là où ça nous plaît, là où on se sent porté.
Imaginez un journal de bonnes nouvelles, d’idées novatrices qui rafraîchissent l’air.
Imaginez que les médias ne dégoulinent plus de noirceurs et de puanteur à toutes les heures du jour et de la nuit…
Rendez-vous compte comme le monde serait déjà meilleur ?
Il est temps d’apprendre à couper le téléviseur… faire autre chose, sortir, aller ailleurs.
Trouver de nouveaux exemples, de nouvelles références. Briser les schémas pour inscrire de nouveaux codes… Qu’attendons-nous pour vouloir autre chose que ce qu’on nous donne ?
Si ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, c’est parce que les torchons se vendent… parce que les gens se rassurent en voyant qu’il existe pire et pourtant, ils ne réalisent pas qu’ils se mettent à redouter tout ce qui leur arrive et appréhender ce qui pourrait se poursuivre.
En vivant dans la crainte, dans l’angoisse on ne peut que l’attirer à soi davantage…
La vie s’évertue à nous montrer ce que nous voulons voir, elle nous prouve toujours que l’on a raison… vous le savez, on ne voit que comme on est !
Alors il est temps de recommencer à regarder. Regarder, ce n’est pas occulter le beau parce que le noir fait plus mal.
Regarder, c’est savoir… c’est savoir ce qui se passe, mais sous des angles qui se croisent.
Mais savoir, c’est choisir à quoi on donne de l’importance et où se trouvent nos raisons de vivre.
Choisir… c’est commencer à sortir des schémas de principes, c’est devenir Soi en trouvant la voie de ses possibles ?
Elody