JE PARTAGE AVEC VOUS MON TEXTE PORTE BONHEUR ! le premier que j’ai osé faire lire à mon entourage quand j’ai compris que mon bonheur était dans les mots…
Notre existence ressemble beaucoup à un labyrinthe dans lequel nous sommes libres de choisir notre direction. Au cours de notre évolution, on y trouve des portes qu’il faut ouvrir, d’autres qu’il aurait mieux valu laisser fermées, mais tout cela fait partie du jeu.
Il y a ceux qui sont curieux et qui ouvrent tellement de portes qu’ils ne savent plus d’où ils viennent ni même où ils vont. Il y a les prudents, qui hésitent, entrouvrent, se glissent et patientent avant de passer à la suivante. Il y a les craintifs qui osent à peine tourner la poignée et qui parfois referment sans savoir ce qui les attendait derrière.
Nous sommes tous différents et dans notre labyrinthe on cherche le bonheur, l’amour, l’amitié, la réussite, la confiance, la paix ou le pouvoir, on cherche à savoir et à comprendre où il(s) se cache(nt). Au cours de notre vie, nombre d’entre nous ont ouvert les mauvaises portes et puis un jour, une un peu spéciale s’est présentée à notre regard. Etait-ce vraiment celle qu’il nous fallait ? on aime à le croire, on s’en persuade et parfois on se trompe. Alors on cherche encore, plus ou moins rapidement, derrière une autre ce qu’il nous faut, ce dont nous avons besoin pour continuer notre chemin. Mais beaucoup de portes dorées agiront sur nous comme des mirages.
Il y a aussi ceux qui ont oublié de refermer la précédente avant d’en ouvrir une nouvelle et qui ressentent à certains moments glisser le courant d’air de leur passé, parfois agréable, parfois moins, mais il est là. Ce courant d’air qui ramène nos souvenirs dans son sillage, ce courant d’air qui nous fait nous poser des questions et souvent hésiter sur la dernière porte que l’on a ouverte. C’est un labyrinthe à épreuves, un labyrinthe qui teste notre volonté, notre sensibilité, notre cœur a nu et à qui nous ne pouvons jamais mentir.
J’ai ouvert beaucoup de portes, à certains moments je suis peut-être allée trop vite, j’ai sûrement oublié d’en fermer moi aussi quelques-unes, mais je ne regrette rien. Ces portes ouvertes, ces portes fermées, construisent petit à petit la femme que je suis.
Un jour presque au hasard j’ai tourné une poignée qui a tout fait basculer, celle qui a enfin donné un sens à tout cela. Une porte que jamais auparavant je n’avais soupçonnée, une porte que je n’avais presque pas regardé et devant laquelle j’étais pourtant passée plusieurs fois. J’ai ouvert la porte sur mon âme-cœur et j’ai compris que ce n’est pas le nombre de portes ouvertes qui fait d’une vie, une vie réussie, c’est la qualité avec laquelle elles l’ont été. J’ai compris que les portes les plus belles en apparence, ne sont pas celles derrière lesquelles on trouve le plus de chaleur et de lumière.