J’ARRÊTE !
Tu sais quoi, aujourd’hui j’arrête !
J’arrête de t’attendre, j’arrête d’espérer que tu changes, j’arrête de me prendre la tête… parce que finalement dans tout ça, ben y’a que moi qui trinque !
Aujourd’hui j’ai plus le temps, j’ai plus envie d’écouter tes avis, tes jérémiades, de supporter tes mascarades et toutes tes paroles déplacées qui me manquent tellement de respect… j’arrête !
Je veux plus. Je me rend compte que ça m’apporte rien de bien quand on est ensemble.
Tu ne sais que me pousser à bout, me traîner dans la boue… Tu vas si loin dans tes paroles en espérant que je te pardonne, mais le cycle est sans fin… je m’épuise de parler sans cesse à ton ombre qui ne tend jamais la main.
Il m’a fallu un déclic, la goutte, le débordement de la coupe… cette fois ça y est, c’est net !
Je ne suis plus l’éponge sur laquelle tu as le droit de tout déverser… je la jette. Tu m’as volé celle que j’étais pour que j’oublie celle que je suis, s’en est assez ! je ne laisserai plus ton influence me guider… je m’affranchis, je m’en vais.
Je t’ai tout donné, j’ai tout supporté et tu n’as fait qu’en profiter.
À force de rouler dans la farine, je suis prête à faire sans toi… prête à rejoindre ma vie, la liberté et le bonheur auquel j’ai droit.
Quand j’y pense, j’ai tant appris avec toi. J’ai changé au point que je n’accepterai plus de subir de personne. Je me remets au centre de mon monde et je me pardonne de m’être trompée ?
Aujourd’hui j’arrête, de vouloir te changer et trouver des excuses à tous tes problèmes, alors que les miens ne t’intéressent pas ou vraiment à peine. Ce que tu aimes, c’est juste te plaindre, parler, baver et te faire plaindre.
Mais c’est fini. Je sors par la porte du soleil et je vais vers ma lumière.
Aujourd’hui j’ouvre les yeux… le temps est trop précieux. Il m’en a fallu beaucoup pour recouvrer la vue, il m’en a fallu plus que j’aurai dû… mais c’est ainsi. À trop donner de chances, on fini par épuiser le compteur de son indulgence.
J’arrête !
Je pars vers celle que j’ai envie d’être !
Elody