J’IRAI
J’irai là où par delà les vents, on goûte la douceur des rivages de l’apaisement.
Ecouter l’océan et la suspension de ces moments où l’on se sent vivant.
J’irai là où coulent les fontaines, à la source de tout commencement.
J’irai là où mon esprit m’entraîne, sur le carrousel de la tendresse…
J’irai tournoyer sur un cheval immense, des lumières crépitantes de mille feux dans les yeux… j’irai comme une enfant qui n’a jamais grandi vraiment… j’irai comme on inonde de joie les tourments.
J’irai là où je pourrais trouver la sagesse de me défaire de mes peurs souveraines… là où je savourerai la patience d’ajuster le ton de la compréhension.
J’irai là où je sens… là où choisira d’aller ma petite voix… celle qui me guide, celle qui navigue et me permets d’apprendre à voler… avec elle, j’irai au bout de ce que je peux rêver.
Je n’irais pas au delà de toutes les frontières terrestres, mais j’irai détruire celles à l’intérieur de moi-même… un voyage au centre de l’être pour offrir au monde extérieur ce que j’ai de meilleur plutôt que paraître.
Mais par dessus tout… j’irai là où l’encre devient Impératrice, impérative et exquise… j’irai là… où elle ne cessera plus d’exister.
J’irai là… j’irai… j’y vais.
Elody