LE BONHEUR N’EST PAS EXTÉRIEUR
La source de la joie ne se trouve pas dans les fleurs qui parsèment nos vies, c’est une illusion.
Les fleurs ne sont que la résultante des gouttes de pluie qui ont fait germer les graines, des racines qui ont épousé la terre, avant de devenir de jolis enchantements gourmands de soleil.
Il en va de même pour le bonheur, il ne dépend en réalité d’aucun facteur extérieur à soi.
C’est un peu difficile à concevoir, à comprendre aussi je sais, mais voilà pourquoi…
Lorsque nous attendons des autres, des situations, du contexte qui nous entoure qu’ils produisent des bénéfices appréciables susceptibles de nous rendre heureux, cela revient à poser inconsciemment des chaînes autour de nos chevilles, de nos poignets… de notre cou…
Parce que dès lors que le contexte change, bouge et qu’il ne répond plus à nos besoins, on a mal, on souffre… on est en manque !
On se bute contre nos incompréhensions, on rejette sur les autres la faute… on subit notre addiction dans la rancœur qu’ils ne puissent jamais nous comprendre, ou nous rejettent sans raisons apparentes.
En dehors de ces moments d’instabilité profonde, arrive-t-on seulement à concevoir qu’eux aussi vivent cette même expérience dans leur entourage ?
Bien souvent non.
La douleur nous use, elle nous étouffe… Elle nous fait perdre le fil de tout ce qu’on imaginait avoir construit. Elle nous déçoit en nous renvoyant au visage que même le maximum que nous pouvons donner, n’est jamais assez.
Alors nous forçons toujours plus pour retrouver cette transe éphémère.
Nous nous distancions de nos envies et de nos besoins profonds, pour répondre et correspondre aux attentes de l’extérieur, afin qu’il nous rende ce dont il nous prive et ainsi de suite… la boucle tourne sans fin.
Je vous laisse imaginer ce que le métal provoque autour de votre gorge toujours prisonnière à l’heure qu’il est.
L’objectif des êtres humains est pourtant le même. Tous aspirent à accéder à cet état dans lequel ils se sentent bien, dans lequel ils flottent enfin.
Cet état que l’on nomme le bonheur est en fait simplement de l’amour…
Être aimé, considéré, encouragé, valorisé… se sentir important pour quelqu’un qui ne vous laissera jamais tomber. Le vide terrifie tout le monde, la perte déchire tous les mondes.
On a peur, on se méfie, on se bloque… on ferme les portes, on ne donne plus notre confiance et on finit par plier sous le poids de l’isolement dans lequel on s’enferme et que l’on confond bien souvent avec la solitude… qui elle est nécessaire pour partir à sa propre découverte.
Et puis, il y a ceux qui commencent à comprendre et ceux qui y sont même arrivés.
Longtemps ils ont été les « étranges » de nos sociétés, avant de devoir constater qu’ils sont bien plus stables, mieux ancrés, plus sereins, mieux centrés. Ces gens ont l’air heureux quoi qu’il puisse arriver.
Ils ne tremblent ni avec le vent ni devant le précipice… près d’eux, tout semble même facile.
Ceux-là n’attendent plus rien de l’extérieur parce qu’ils ont trouvé le chemin qu’ils veulent emprunter.
Ils ont compris qu’apprendre à se découvrir, à mieux se comprendre faisait sauter les cadenas des épais maillages d’acier… que jamais, ils n’auraient envie de reporter.
Ne plus attendre de rien ni de personne n’est pas si évident.
C’est une attention qu’il faut apprendre à porter sur ce qui nous entoure. « Faire » parce que ça nous fait plaisir, parce que cela nous met en joie, sans anticiper les suites possibles… agir en accord avec soi.
Les effets ne sont pas immédiats. Comme un enfant qui apprend à marcher, il faut du temps…
Petit à petit les peurs s’effritent, au fur et à mesure on reprend confiance en soi et en la vie… on commence à voir que si on n’est pas parfait, les autres ne le sont pas non plus. Il devient alors plus difficile de leur en vouloir, de les juger pour leurs erreurs.
Petit à petit on devient plus stable, au fur et à mesure notre vision de nous-m’aime devient confortable.
On parvient à exprimer ses attentes, ses besoins, ses doutes, ses peines sans en donner à personne d’autre la charge.
On arrive à discuter avec davantage de hauteur et de clairvoyance et l’appel de cette lumière vers le cœur se fait de plus en plus grande.
La magie s’installe dans la vie ?
Car la magie existe oui. C’est elle qui permet de nous émerveiller encore, de rêver un peu plus fort, d’y croire, d’espérer, d’agir mieux, de lutter, de devenir plus fort.
La magie… c’est le cœur qui trouve en lui, de plus en plus de paix.
? Je vous souhaite tout le meilleur et bien plus encore ?
Elody
Je suis venue avec une pure curiosité saine faire la lecture de ce texte en premier .
Comme il me parle ??
Merci Elody pour tes mots simples et pourtant si magiques .
Je t’embrasse
Brigitte
Excellent, tes mots s’enivrent tellement ils sont juste à chaque fois.?