L’HÉRITAGE DES OMBRELLES

En papier de soie les plus rares, ornées des mythes de l’Orient Impérial, les ombrelles tournent au-dessus des épaules de porcelaine.
Des bleus indigos, aux verts d’opale en passant par les gris pierres, les rouges ardents et les jaunes flamboyants, les papiers d’origami plissés tournent dans la ronde du vent.
Minutieusement, chaque dessin est calligraphié à l’encre millénaire, de signes qui honorent la tradition et l’importance du savoir-être.
Laissant aux illustres samouraïs les secrets et l’art de la guerre, les couleurs se répandent jusque dans les racines de l’antique empire, là où dans chaque coeur elles demeurent.

L’exigence de la précision et du soin donné aux choses et à l’autre sont ici, légendaires…

Comme autant de symboles offerts au ciel, les ombrelles filtres les lueurs du temps éphémère.
Les nuances s’entremêlent, s’unissent et se laissent.
Elles couvrent la vie en racontant ces histoires qui restent tapies dans l’esprit des hommes.
Chaque matin, elle renaissent dans des symboles nacrés des perles d’Akoya sur le sommet des montagnes sacrées.
Aussi belles que la fête des lumières où les lanternes sont envoyés en prières à l’univers, depuis toujours les ombrelles tournent comme autant de manèges porteurs de messages d’espoirs et de vœux en pompons de rêves.

Elody