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THÉÂTRE DES OMBRES
Quand je ne parviens pas à ressentir ta présence, C’est un théâtre d’ombres chinoises que tu m’envoies en espérance.
Derrière le rideau, une lumière projette les formes de tes mains dans des reflets de soie sur mes sens.
Je reconnais les courbes, je reconnais les gestes… l’expertise minutieuse que tu mènes sur ma peau durant mon sommeil.
LA PEUR
La peur a chuchoté à mon oreille…
TON SOURIRE
Ton sourire c’est la bouée qui me tient à la surface du silence, quand je n’ose entreprendre la route de mes offenses.
TA MAIN DANS LA MIENNE
Il n’y a pas de règles ni de lois… chacun doit suivre la voix qui vient de son cœur… la voie intérieure qui sait, mais que la raison fait taire. Arracher la sangsue qui s’en sort sans rancune, celle qui aspire la vérité dans sa colère… laisser faire, prêter l’oreille.
LES FEUILLES DÉCLINENT EN RÉVÉRENCE
Comme la sève qui descend dans les racines de l’arbre pour le régénérer, je perds moi aussi en énergie… je prends mon ascenseur interne pour un voyage vers le dedans. Quelque chose demande à se replier… se pourrait-il que ce soit pour mieux respirer, aller se revigorer ?
L’INDÉCIS
Il ne reste alors que des larmes pour soigner la douleur de la sincérité confiée en espérant qu’il la voit et qu’il la regarde… Il ne reste que cette déception violente d’avoir voulu le croire, avant qu’une fois encore la girouette se ravise et se remette à tourner… en vous donnant la sensation d’être un papier sans importance à mettre à la poubelle après l’avoir broyé.
L’indécis (s’)épuise.
ELLE EST…
C’est une femme rare. Une femme en vie, une femme qui subsiste, une femme qui existe ! ?
C’est une femme de son temps qui reste à chaque instant dans celui du présent.
REGARDER TOMBER LA DAME
Tes gargouilles inanimées ont assistées impuissantes à la haine sans âme de ce ravage qui a arraché en quelques heures un monument à notre Histoire.
Le ciel de Paris s’est embrasé dans sa peine, le ciel nous est tombé une nouvelle fois sur la tête.
LES PARAPLUIES DU SILENCE
Ça ne fait plus le même bruit, c’est vrai que c’est bien plus joli.
Sous les parapluies du silence, il n’y a plus de nostalgie… j’ai broyé la grisaille et je l’ai soufflée dans le soir pour faire de la nuit un rideau en velours qui me répare.
LA VOYAGEUSE ET LA MONTGOLFIERE
Comme une chenille qui sort de son cocon, je me suis faufilée sous l’amas de toile comme on nage dans la colle. J’ai suivi les sons qui se faisaient de plus en plus précis et je l’ai retrouvé en entrant au cœur de ce qui me semblait être un petit chapiteau. Le spectacle auquel j’allais assister, je n’aurais jamais pu m’y attendre.